vendredi 8 août 2008

Jean Orizet

Entretien avec Jean Orizet, extrait, publié dans LittéRéalité, Université York, Etudes françaises, N727 pavillon Ross, 4700 rue Keele, Toronto, Ontario, Canada M3J IP3, Sergio Villani.

2 – Votre dernier ouvrage, L’Attrapeur de rêves (Mélis, 2006), est intitulé « roman » ; il me semble qu’il s’agit davantage d’une rêverie sur le thème du double. Peut-être même pourrions-nous y lire le récit d’une quête initiatique. Le côté didactique peut même surprendre, mais il révèle chez vous une attention poussée à la philosophie.

Si l’on s’en tient à la définition du roman comme une œuvre d’imagination destinée à intéresser le lecteur, il n’est pas abusif de qualifier L’Attrapeur de rêves de « roman ». Cela étant, vous avez raison de noter qu’il s’agit aussi d’une rêverie sur le thème du double, et même de la triade, avec, c’est vrai, le récit d’une quête initiatique. Le côté didactique auquel vous faites allusion traduit l’implication personnelle qu’est la mienne dans ce livre dont on pourrait également dire qu’il est une autofiction à la puissance trois. S’il révèle, comme vous le dites, une attention poussée à la philosophie, c’est évidemment – pour reprendre ce que j’ai noté plus haut – parce que je fréquente les philosophes depuis longtemps.

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