Poème, extrait de Marches
Librairie Galerie Racine, 2005
L’ombre des châtaigniers
Dans les champs de l’été
Taches rousses des vaches
Masses reposantes et sûres
Tranquilles
Le pré en pente
Où les enfants s’agitent en criant
Les femmes détendues peut-être
Avant, après les soucis
Là-bas, plus haut, plus loin
Les hommes se courbent aux champs
Accablants
*
Sur le chemin de ronde
Parfois je regarde à l’intérieur
Et c’est moi que je vois
samedi 2 août 2008
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